Lancement d’un filtre à eau anti-arsenic qui a été développé par l’UNESCO-IHE
Un filtre à eau anti-arsenic, créé par une équipe de l’Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau (Delft, Pays-Bas) a été lancé le 13 octobre au siège de l’UNESCO à Paris. Le filtre ne nécessite ni électricité ni connaissances particulières et utilise comme matériau actif du sable enrobé d'oxyde de fer.
La présence de l’arsenic dans l’eau est due aux phénomènes naturels mais aussi à certaines activités humaines (exploitation minière, fonte de minerais, centrales électriques au charbon). Il n’existe pas de thérapie contre l’empoisonnement par l’arsenic présent dans l’eau potable, la prévention reste alors la seule arme contre ce fléau.
« Une concentration d’arsenic 15 à 20 fois plus élevée que le maximum acceptable a été constatée dans l’eau potable d’un bon nombre de pays, dont la Grèce ou la Serbie-et-Monténégro », a dit Branislav Petrusevski, directeur du projet à l’Institut UNESCO-IHE, en précisant que, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le maximum acceptable est de 0,01mg par litre d’eau. Il a ajouté : « Au Bangladesh, par exemple, la concentration d’arsenic dans les eaux souterraines est de 1,8 mg/litre ».
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