Un élément clef de toute réforme est la séparation des différentes fonctions del'État dans le secteur énergétique.Il s'agit en particulier de scinder, d'une part, les fonctions de planification et, d'autre part, les fonctions de régulation et de gestiondes entreprises publiques (lorsqu'elles existent encore).

Dans certains pays, c'est laprivatisation qui a permis d'attirer des capitaux privés ; dans d'autres, des réformesont été engagées pour améliorer le rendement des entreprises publiques ou instaurerdivers types de partenariats entre les secteurs public et privé, selon les stratégiesnationales mises en oeuvre pour accroître la productivité et élargir l'accès aumarché.

Pour importants que soient les capitaux étrangers, la mobilisation desressources nationales joue un rôle essentiel dans le financement des investissementsconsacrés à l'énergie et à l'industrie.

C'est pour cela qu'il faut développer lessecteurs bancaires et les marchés financiers de nombreux pays en développement etles asseoir sur des bases plus solides pour mobiliser l'épargne intérieure.

En Asie, les prêts bancaires représentent quelque 50 % du PIB. Toutefois, dans de nombreuxpays d'Afrique, le montant des investissements nécessaires reste élevé par rapport àl'épargne intérieure.

Dans de nombreux pays en développement, les banques sont souvent petites et ne sont pas en mesure de prêter des fonds pour financer desprojets énergétiques de grande ampleur. Dans ce contexte, les banques nationales ourégionales de développement peuvent encore avoir un rôle important à jouer.

Les obstacles au renforcement des marchés des capitaux et des marchés obligataireslocaux tiennent notamment au manque de transparence et à des réglementations quiaccroissent encore le coût déjà élevé des émissions d'obligations, ainsi qu'àl'absence de marchés secondaires transparents qui amélioreraient la liquidité.

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Source : Organisation des Nations Unies.

http://www.un.org/esa/sustdev/docum...

(Autorisation de diffusion accordée à YIL Agence - avril 2006).