Alors que le Nicaragua affronte une criseénergétique depuis trois ans, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva et Daniel Ortega, mandaté par le Nicaragua, ont signé des accords concernant des projets énergétiques à court terme.En juillet dernier, l'Ambassadeur du Brésil, Victoria Alice Cleaver, avait déclaré aux journalistes que le président Lula se rendrait au Nicaragua le 7 août pour"appuyer non seulement la construction d'usinesélectriques mais également pour aborder la question des biocombustibles et le programme social Hambre Social".
L'Ambassadeur Cleaver avait annoncé que Lula répondrait à une sollicitation du gouvernement nicaraguayen en matière énergétique. L'idée était de donner un séminaire le 08 août avec des chefs d'entreprises des deux pays pour qu'ils identifient les priorités du Nicaragua, les domaines les plus critiques, la législation envigueur. Le président de la COSEP (COnseil Supérieur des Entreprises Privées, du Nicaragua), Erwin Kruger a rappelé l'importance de cette réunion du fait que le Brésil est à un excellent niveau concernant les technologies mondiales.
D'un autre côté, la Banque Interaméricaine de Développement (BID) termine un prêt pour des projets du secteur électrique. Mirna Liévano, sa représentante, n'a pas précisé que le montant du prêt mais a indiqué que les ressources de la BID concédera au Nicaragua, entre 30 et 40 millions de dollars par an, seront destinés au secteur électrique qui traverse une grave crise.
A long terme, la stratégie du gouvernement du Nicaragua est de changer la génération de l'énergie électrique. Selon les sources nicaraguayennes, les 80% de l'électricité sont issus de l'énergie fossile, et 20% sont fournis par la géothermie et l'énergie hydraulique. Cette nation centraméricaine endure une crise énergétique depuis trois ans, qui en 2007 a culminé avec des interruptions fréquentes des centrales dues à des chutes des niveaux d'eau du Lac de Apanas, où se trouvent les principales centrales hydro-électriques du pays.
Lors de cette réunion du 08 août, le président brésilien Lula da Silva a effectivement promit d'appuyer le Nicaragua dans le financement de projets hydroélectriques, qui devraient donc aider le pays à résoudre sa très aiguë crise énergétique.
Concernant la production de biocombustibles, Lula aégalement ajouté que le pays devrait chercher des sources alternatives au maïs pour produire de l'éthanol. En effet, le Brésil produit de l'éthanol depuis 30 ans à partir de canne à sucre, et l'utilise mélangé au gasoil. Il a ajouté que la politique à mener est réellement subordonnée àla réalité de chaque pays, à ses conditions, à ses nécessités alimentaires.
Source :
BE Amérique Latine numéro 36 (7/09/2007) - Ambassade de France au Chili / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/50865.htm
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