Désormais en sept langues, la BD « A l’eau la Terre » sera présente à Bali
Dix ans après la signature historique du protocole de Kyoto et à la veille de la conférence des Nations Unies sur le climat à Bali, « A l’Eau la Terre », la BD des 8-14 ans sur les changements climatiques à travers l’exemple de Tuvalu, célèbre la sortie de ses 6e et 7e versions : portugaise et tuvaluenne.
La version originale française est lancée en octobre 2005 à l’occasion du premier Chapiteau « A l’eau la Terre » à Clichy sous Bois. Conçue par Alofa Tuvalu, dessinée par le chanteur Kent et publiée par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), elle est tirée à 350 000 exemplaires et distribuée depuis dans les écoles et festivals d’environnement en France, DOM-TOM, et autres pays francophones. Sa distribution va souvent de pair avec la diffusion du film « Nuages au Paradis »/« Trouble in Paradise », de Gilliane Le Gallic et Chris Horner, point d’origine du plan d’assistance à Tuvalu, « Small is Beautiful » (Sib). Comme le film, la BD est aujourd’hui un outil phare du programme porté par l’ONG franco-tuvaluenne.
La version anglaise « Our planet under water » sort début 2006 en Inde à l’initiative du représentant de l’ADEME dans ce pays. Ses héros, Hugo le jeune Européen, Mamaua la petite Tuvaluenne et Sib, la petite puce gardienne des bons réflexes, gagnent ensuite le Pacifique (Maldives, Tuvalu, Australie, Nouvelle Zélande), puis le Canada, les Etats-Unis et plus récemment l’Angleterre.
En mars dernier, au Salon du Livre à Paris, l’ADEME et Alofa Tuvalu annoncent la parution des versions thailandaise, vietnamienne et tamoul grâce au concours d’Electricité de Thaïlande et des ministères maldiviens de l’Environnement et de l’Education. Parallèlement, de nouvelles traductions continuent à être lancées.
En novembre 2007, « O nosso Planeta Debaixo de Agua ! », la version portugaise, sort de presse à l’occasion des Journées Européennes de l’Environnement de Lisbonne. Imprimée par l’ADEME, cette version a été réalisée par un architecte portugais David Valentim, membre d’Alofa Tuvalu.
Dernière version en date, la très symbolique traduction tuvaluenne, « Ka Lofia Te Paneta », a été réalisée par un groupe d’institutrices tuvaluennes, revue par une adolescente, Lasela, et relue par un traducteur professionnel, Pua. Son impression ces jours-ci à Fiji par la SOPAC (PIEPSAP) porte à 7 le nombre de versions disponibles en des langues différentes.
« A l’Eau la Terre », Hugo, Mamaua et SiB seront à Bali pour la 13e Conférence des Parties sur le climat où Pepetua Latasi du bureau de l’environnement tuvaluen présentera également le Centre National de Formation et de Démonstration aux Energies renouvelables qu’Alofa Tuvalu met en place au nord de l’île capitale, avec, là aussi, le soutien de l’ADEME.
Alofa Tuvalu a choisi d’aider la plus petite nation du monde, la plus vulnérable aux changements climatiques, avec l’ambition, par ricochets et reproductions, de servir la planète. Le succès d’ « A l’eau, la Terre » démontre que fédérer les énergies autour d’un bien commun est chose possible. Nous sommes tous Tuvaluens.
Contact : alofatuvalu@alofatuvalu.tv et denis.tappero@ademe.fr
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