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CDD-16: Les petits états insulaires en développement appellent la communauté internationale à honorer les engagements pris envers la réalisation de la



  • La Commission du développement durable a entamé aujourd’hui la seconde semaine des travaux de sa seizième session (CDD-16) en tenant une série de débats consacrée aux petits États insulaires en développement (PEID). Au cours de cette journée qui leur était consacrée, la vulnérabilité particulière des petits États insulaires en développement aux changements climatiques a été examinée. Elle avait été reconnue il y a trois ans par la Déclaration de Maurice, au lendemain du passage du tsunami qui avait dévasté les côtes de l’océan Indien et notamment les rivages des pays d’Asie du Sud.

    En janvier 2005, s’est tenue la Réunion internationale de Maurice, organisée sous l’égide des Nations Unies, afin d’examiner et de préciser les modalités de la mise en œuvre du Programme d’action sur le développement durable des PEID, établi à la Barbade en 1994. Adoptée à l’issue de la Réunion, une Déclaration réaffirmait l’engagement de ses participants à appuyer les efforts des PEID en faveur du développement durable.

    À cette occasion, avait également été adoptée une Stratégie pour la mise en œuvre du Programme d’action de la Barbade. Cette Stratégie, dite « Stratégie de Maurice », prévoit une série de mesures à adopter en vue d’appuyer le développement durable des PEID en tenant compte des aspects économiques, sociaux et environnementaux qui leur sont spécifiques. Un débat général a eu lieu ce matin sur l’état de cette mise en œuvre, au cours de laquelle de nombreux petits États insulaires ont fait entendre leurs voix.

    La plupart des délégations de PEID qui sont intervenues ont jugé « largement insuffisante » l’aide apportée par la communauté internationale à l’appui des efforts que leurs gouvernements déploient au niveau national. Mis en cause, la diminution de l’aide publique au développement et le manque d’investissements, ainsi que les difficultés d’accès aux marchés internationaux, qui découlent de la paralysie dans laquelle se trouvent les recommandations de l’Accord de Doha, qui demandait aux États de s’engager dans un nouveau cycle de négociations commerciales dont les résultaient devaient favoriser la promotion du développement par le commerce, a déploré le représentant d’Antigua-et-Barbuda, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine.

    Source : ONU
    [CDD16]
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