La charte, élaborée en concertation avec des ONG telles que WWF ou NRDC (Natural Resources Defense Council), contient des engagements communs visant à aider au développement, à la certification et à l'usage des biocarburants dans des conditions respectueuses de l'environnement et du développement économique et social.
Ainsi, les parties signataires s'engagent à ne considérer que les biocarburants issus de sources renouvelables, dont la production nécessite peu de terre, d'eau ou d'énergie et qui, notamment,
- ne rentre pas en concurrence avec la filière agroalimentaire,
- ne met pas en péril les réserves d'eau potable,
- améliore les conditions économiques des populations locales.
Bien sûr, sur un cycle total de vie - culture, récolte, traitement et utilisation finale - le bilan des émissions de gaz à effet de serre des biocarburants doit être meilleur que celui des carburants fossiles.
Dans le cadre de cette initiative commune, deux premiers projets de recherche ont été annoncés par les signataires de la Charte.
L'un porte sur l'étude des qualités environnementales durables de la plante " jatropha curcas " et sur les conséquences sociales et économiques de sa production dans les pays en développement. Le projet est mené par l'Université de Yale (Yale University's School of Forestry & Environmental Studies).
L'autre, conduit par l'ONG Natural Resources Defense Council (NRDC), vise à s'assurer que le carburant produit à partir d'algues soit compatible avec les engagements de la charte.
Source : Air France
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