De par leurs situations au milieu de l'océan (qui présente une inertie thermique plus importante que les continents) et de par leur insularité (qui a notamment façonné la faune et la flore pour aboutir aujourd'hui à une biodiversité singulière), les îles subantarctiques sont un milieu à part. Elles ne présentent pas un climat " extrême " mais plutôt des conditions climatiques " limites ". Ces conditions sont optimales pour des organismes, souvent endémiques, et qui présentent un fort degré de spécialisation et d'adaptation. Le réchauffement récent de ces îles risque de fragiliser la faune et la flore locale et ouvre la voie à la colonisation d'espèces potentiellement envahissantes, ou pour le moins, compétitrices des espèces subantarctiques.
Le présent rapport s'intéresse aux changements climatiques observés et projetés et aux impacts passés et futurs en résultant dans ces territoires. L'ONERC a été rejoint dans cette démarche par l'International Polar Foundation (IPF) afin de mettre en perspective la situation dans les îles subantarctiques françaises avec les évolutions dans d'autres îles subantarctiques (britanniques, australiennes, sud-africaines et néo-zélandaises) qui se trouvent toutes au nord du 60e Sud, marquant la délimitation du Traité de l'Antarctique.
Source : ONERC
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