Deux réunions internationales réunissant scientifiques et décideurs se sont ouvertes lundi à Genève et à New York pour mieux comprendre les variations qui affectent le climat et les océans.
La Conférence mondiale sur le climat s'est ouverte à Genève sous l'égide de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Des experts et des hommes politiques du monde entier doivent discuter des moyens d'assurer que les populations aient accès à des prévisions climatiques leur permettant de s'adapter aux changements climatiques et aux variations du climat, a précisé la porte-parole adjointe du Secrétaire général, Marie Okabe, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York.
Le chef de l'OMM, Michel Jarraud, a souhaité un nouveau système de transfert de l'information sur le climat qui soit formalisé et disponible à tous ceux qui en ont un besoin vital, pour protéger leurs vies, leurs biens et l'économie.
Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon prendra la parole à cette conférence en fin de semaine, à l'issue de son voyage en Norvège et au pôle Nord.
En parallèle, une réunion était en cours au siège de l'ONU à New York sur les méthodes de surveillance des mers et des océans.
Selon le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), malgré le rôle central joué par les océans dans notre monde, il existe des carences importantes dans notre compréhension et notre gestion de l'environnement marin.
" Si les gouvernements peuvent parvenir à un accord, la première évaluation mondiale intégrée des océans pourrait être publiée sous les auspices des Nations Unies d'ici à 2014 ", a dit Marie Okabe.
Dans un discours devant les participants de cette conférence, la Vice-Secrétaire générale Asha-Rose Migiro les a engagés à aboutir à un accord.