CDI: A quel titre participez-vous à la COP16 ?
Dr. B.F. : J'interviens pour l'IIED (Institut International pour l'environnement et le développement) qui est une ONG dont le but est d'améliorer la gestion des ressources naturelles afin que toutes les communautés et les pays du Sud puissent accroître leur niveau de vie tout en pérennisant les ressources de base.
CDI : Quelles sont vos impressions après une semaine de négociations ?
Dr. B.F. : Bien que je ne sois arrivé qu'en fin de semaine, j'ai pu suivre avec attention les discussions et ainsi me faire une idée assez concrète de l'événement. Il y a eu beaucoup d'échanges mais peu de résultat précis. Du point de vu des événements parallèles, nous constatons qu'il y a moins d'affluence qu'à Copenhague, ce qui est certainement du à un réel découragement de la société civile qui n'attend heureusement plus les COP pour agir concrètement.
CDI : Un accord est-il possible en fin de semaine ?
Dr. B.F. : Je crois que les divergences entre les pays en développement (PED) et les pays développés sont encore trop importantes pour qu'un accord global soit adopté. D'un côté, les PED veulent que les pays développés réduisent de manière importante les émissions de GES (de 40%), de l'autre les pays développés souhaitent que les PED s'engagent en quantifiant plus précisément la réduction de leurs émissions.
[COP16-CLIMAT]