Prenant la parole lors de la première journée de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Bonn, Allemagne, (6-17 juin), Christiana Figueres, secrétaire exécutif de la CCNUCC, a affirmé que les gouvernements devaient inévitablement prendre les mesures qui s’imposent pour satisfaire les objectifs relatifs au nouveau régime climatique qu’ils s’étaient eux-mêmes fixés à Cancún pour 2011.
« À Cancún, les gouvernements ont jeté les bases d’un monde futur à faible émission de carbone et réfractaire aux changements climatiques. Ils se sont engagés à limiter l’élévation de la température mondiale à 2 degrés Celsius, voire 1,5 degré », a-t-elle ajouté.
« Il est plus que jamais indispensable de mobiliser tous les efforts afin de respecter tous les engagements pris ».
L’appel de Mme Figueres survient dans le contexte de l’annonce d’une forte hausse, en volume et en concentration, des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
L’Agence internationale de l’énergie, dont le siège est à Paris, a estimé, la semaine dernière, que les émissions attribuables à la production mondiale d’énergie pour 2010 avaient à nouveau battu des records, rebondissement inattendu suite à la récente crise financière. Également la semaine dernière, le laboratoire de Mauna Loa, Hawaii, États-Unis d’Amérique, l’un des principaux centres scientifiques chargés de surveiller l’évolution du climat à l’échelle planétaire, a indiqué que les concentrations de dioxyde de carbone avaient encore une fois atteint un sommet en mai, tout juste sous les 395 parties par million.
[COP17-climat]
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