Selon une étude de KPMG sur les fusions et acquisitions dans le secteur des énergies renouvelables, 78 % des dirigeants d'entreprises mondiales du secteur s'attendent à l'arrivée de sociétés chinoises dans ce marché. Il n'est donc pas étonnant que la Chine tente de pénétrer le marché américain des énergies renouvelables, l'Europe restant encore très concurrentielle et réticente à adopter des technologies chinoises.
L'acquisition du champ éolien Shady Oaks aux États-Unis par l'entreprise chinoise Goldwind, numéro 2 chinois et numéro 5 mondial dans la fabrication d'éoliennes, révèle bien cette progression des acteurs chinois dans les énergies renouvelables. Pour la Chine, "il ne s'agit plus seulement de vendre des turbines, mais d'arriver le plus tôt possible et de rester longtemps" note ainsi dans l'étude de KPMG Andy Kinsella, directeur du département offshore de Mainstream Renewable Power.
Il n'est donc pas étonnant que les énergies renouvelables soient inscrites dans le nouveau plan quinquennal de l'économie chinoise lancé en début d'année. Premier producteur mondial de panneaux solaires, la Chine a augmenté son parc photovoltaïque de 50 % en 2008. D'ici 2040, elle prévoit d'atteindre un mix énergétique constitué à 40 % d'énergie renouvelable.
rapport KPMG Green Power 2011 (pdf) (826 hits)