Le PNUE publie un nouveau rapport intitulé "vers l'économie verte, pour un développement durable et une éradiction de la pauvreté".
Ce rapport est une synthèse à l'attention des décideurs. Il " dresse un tableau convaincant de la nécessité économique et sociale d'investir 2 % du PIB mondial dans le verdissement de dix secteurs cruciaux de l'économie afin de réorienter le développement et de canaliser les flux de capitaux publics et privés vers l'utilisation rationnelle des ressources et la réduction des émissions de carbone.
Cette transition serait à même de catalyser une activité économique d'un volume au moins comparable à celui du scénario de maintien du statu quo mais en atténuant le risque croissant de crises et de chocs inhérent au modèle existant.
Les idées nouvelles sont par nature dérangeantes mais beaucoup moins qu'un monde frappé par la pénurie d'eau potable et de terres productives sur une toile de fond de changement climatique, d'événements météorologiques extrêmes et de raréfaction des ressources naturelles.
L'économie verte ne s'affilie pas à une tendance politique contre une autre. Sa pertinence est la même pour toutes les économies, tant étatiques que de marché. Elle ne se substitue pas non plus au développement durable. Il s'agit plutôt d'un moyen de le réaliser aux niveaux national, régional et mondial grâce à des approches en résonance avec la mise en oeuvre de l'Agenda 21 et qui en amplifient les effets.
La transition vers une économie verte a déjà commencé, comme le soulignent le rapport et une multitude d'études sur ce sujet menées par des organisations internationales, des pays, des entreprises et la société civile. Mais le défi consiste clairement à exploiter cette dynamique ".
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