M. Abdou Diouff a rappelé à l'assemblée, que la conférence de Rio de 1992 avait fait comprendre que l'homme est capable de détruire le monde de manière passive. Les conventions sur le changement climatique, la biodiversité, la désertification ont montré la volonté de trouver un équilibre et la volonté de proposé des conventions plus spécifiques.
20 ans après Rio, le monde est face à un paradoxe, la conscience d'avoir un monde commun et unique, et la volonté de vouloir conserver ses propres acquis. Le monde est face à une incohérence constante. La crise économie et financière pousse à l'égoïsme et le changement climatique accroît le sentiment d'insécurité. Les inégalités se creusent au sein des pays, des régions et des continents, nourrissant l'incompréhension entre les sociétés qui n'ont jamais été aussi proches avec l'utilisation de moyens de communication.
Le secrétaire général propose de reprendre ces problèmes pour développer de nouvelles méthodes, car la rapidité des changements que le mode subit oblige à de profonds changements dans les outils utilisés. Le forum de Lyon a permis d'examiner ce qui a été fait par le passé, mais aussi de proposer de nouveaux outils de compréhension et d'adaptation au monde actuel. Ces changements nécessiteront des efforts des pays développés ainsi que des pays en développement.
M. Diouff a affirmé que la Francophonie continuera de contribuer aux efforts d'information et de formation. Il a conclu son discours en plaidant vigoureusement et sous les applaudissements de l'assemblée, pour l'intégration de la culture dans les travaux de Rio+20.
[FFPR2012]