source: journal de l'environnement
Deux semaines avant l'ouverture de Rio+20, le sommet s'annonce d'ores et déjà comme un flop diplomatique, notamment sur l'économie verte. Les avancées sont plutôt attendues du côté des objectifs mondiaux du développement durable et d'un renforcement de l'institution onusienne.
Selon les "proches du dossier", l'avancée la plus importante de Rio+20 sera à inscrire au bilan de la Colombie. Bogota propose, en effet, de s'engager sur des objectifs de développement durable (ODD). "C'est un peu la seule idée concrète à se mettre actuellement sous la dent", résume Laurence Tubiana, directrice de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) à L'Institut des sciences politiques de Paris, lors d'une conférence organisée ce 7 juin.
Cette proposition, à laquelle se sont ralliés le Guatemala et le Pérou, fixe des priorités en matière de développement durable. A charge pour les négociateurs de les graver dans le marbre, à Rio+20. S'en suivront ensuite de nouvelles négociations qui pourraient s'achever lors de l'assemblée générale des Nations unies de 2013. De sorte que la partie opérationnelle débute en 2015, c'est-à-dire à la conclusion des Objectifs du millénaire du développement (OMD).
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