Un engagement commun
" Nous, Chefs d'État et ministres, [...] exprimons notre plus profonde préoccupation sur l'ampleur et les ravages causés par l'essor sans précédent des actes de braconnage et de trafic qui affectent l'éléphant et les grandes espèces menacées dans toute l'Afrique.
Avec ces pillages, ce sont en effet les bases du développement et de la sécurité en Afrique qui sont directement affaiblies par les conséquences de ces trafics criminels. " Tels sont les termes qui ont été approuvées par les pays partenaires, lors de la table ronde.
Pour faire face à la menace du trafic et du braconnage des espèces menacées, les différents États s'engagent à agir sans délai. Ils appellent la communauté internationale à apporter officiellement son plein soutien à la déclaration de Marrakech (adoptée le 30 mai 2013) ainsi qu'aux conclusions politiques et opérationnelles du prochain sommet international de Gaborone (3-4 décembre 2013).
Par ailleurs, ils confirment leur volonté de renforcer la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et Interpol, et d'intensifier leur coopération avec ces organisations.
Les pays signataires appellent aussi l'ensemble des grands bailleurs de fonds à apporter leur soutien aux initiatives nationales et régionales africaines. La lutte contre le braconnage ne peut en effet être efficace que si elle est intégrée dans les politiques de développement durable appuyées par les institutions internationales et les grands bailleurs de fonds. Sur la base de cette déclaration, les différents pays participeront à haut niveau à la Conférence de Londres organisée les 12 et 13 février 2014.
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