La République démocratique du Congo a envoyé le 5 juin 2014 son cinquième rapport sur la protection de la biodiversité au Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique.
Le pays fait partie des 16 pays qualifiés de méga biodiversité. En termes de potentialités, il compte une superficie de 155,5 millions d’hectares de forêts étendus sur 67% de l’ensemble du territoire, représentant 10% des forêts mondiales et 47% des forêts africaines. Selon le rapport, outre leur apport au bien être de la population, les forêts congolaises « séquestrent le carbone et ralentissent le changement climatique dans des proportions d’envergure mondiale ».
Le pays occupe « la première place en espèces floristiques locales ». Les espèces fauniques sont importantes et comptent les animaux rares tels que: Gorille de montagne, Gorille de plaine, Bonobo ou chimpanzé nain, Okapi, Rhinocéros blanc du Nord, Paon congolais, Girafe, etc.
Toutefois, la tendance est à la dégradation de l’environnement. Le pays perd annuellement 0,20% de ses forêts. Les aires protégées situées dans l’Est du pays payent un lourd tribut à cause de la guerre, « faute de moyens et de l’insécurité encore persistante ». A cela, il faut ajouter le braconnage, le prélèvement de la faune …
Selon le rapport, les facteurs aggravants de la perte de la biodiversité sont le manque de connaissances scientifiques, une législation inadéquate, les conflits armés et l’insuffisance des évaluations d’impacts environnementaux pour les projets de développement…
Pourtant, indique le rapport, les principales menaces de la biodiversité demeurent persistantes: déforestation, dégradation des habitats, braconnage, pêche incontrôlée, introduction des espèces exotiques envahissantes.
La deuxième partie du rapport donne un aperçu de la Stratégie et du Plan d’action nationaux de la biodiversité (SPANB) et son intégration dans tous les secteurs prioritaires et pertinents : l’extension du réseau d’aires protégées, la gestion participative des ressources biologiques, la valorisation de la biodiversité, le renforcement des mécanismes de gestion de la biodiversité transfrontalière.
La troisième partie mentionne des progrès accomplis par le pays en vue de la réalisation des objectifs d’Aichi. Des efforts ont été accomplis dans le sens de la réduction de la déforestation et de la dégradation des forêts ainsi que de la conservation et de la gestion durable de la biodiversité.
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