Compte rendu de la troisième Conférence internationale des Nations Unies sur les petits États insulaires en développement (PEID).
3e & 4e séances plénières du 2 septembre 2014.
Après l’ouverture, hier, des travaux de la troisième Conférence internationale des Nations Unies sur les petits États insulaires en développement (PEID), les dirigeants mondiaux ont lancé aujourd’hui des appels vigoureux à la communauté internationale pour qu’elle lutte avec davantage de volonté politique et sans hypocrisie contre les changements climatiques, qui posent des problèmes qui compromettent la viabilité et la survie même de ces pays. L
a Conférence de Samoa permet, à cet égard, de préparer le terrain au Sommet sur le climat, qui se tiendra le 23 septembre, au Siège des Nations Unies à New York. La Conférence, qui se tient pendant quatre jours à Samoa, a aussi entendu les dirigeants des petits États insulaires en développement réclamer davantage d’aide de la part de tous les acteurs gouvernementaux ou non gouvernementaux, grâce à la mise en place de partenariats à tous les niveaux.
Les PEID, qui représentent plus de 29% des États Membres de l’ONU, sont touchés de manière toute particulière par les incidences négatives des changements climatiques, notamment à cause de l’érosion des côtes, de l’élévation du niveau des mers, de l’acidification des eaux des océans et, entre autres, de la dégradation des stocks de ressources halieutiques.
«Soixante pour cent de la population du monde vit dans des zones côtières », a rappelé le Vice-Premier Ministre de Samoa en résumant le dialogue multipartite tenu aujourd’hui en matinée, en marge des travaux du débat général de la plénière, sur le thème des changements climatiques.
Cette discussion a reconnu l’existence de nombreux partenariats dans des domaines comme ceux de la veille météorologique et de la préparation aux évacuations...
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