L’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a organisé en amont de la session 2.8 du Groupe de travail Spécial sur la plateforme de Durban (ADP 2.8), un atelier francophone sur l’approche méthodologique pour l’élaboration des Contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN), le 7 février 2015 à Genève.
Discours de son Excellence Monsieur Ridha Bouabid
Les délégués des pays et les partenaires sont venus en grand nombre. A l’ouverture de l’atelier, au nom de la Secrétaire générale de la Francophonie, le Représentant permanent de la Francophonie auprès des Nations Unies à Genève, son excellence Monsieur Ridha Bouabid a indiqué que la Conférence sur le climat de Paris 2015 est un grand rendez-vous et pour bien la préparer, la Francophonie continuera davantage à appuyer les pays pour l’élaboration de leurs CPDN et en mettant à leur disposition des outils techniques comme le Guide de négociations et la note de décryptage.
Il a ajouté qu’outre des rencontres régionales préparatoires,la Francophonie organisera un atelier préparatoire, des évènements parallèles et une concertation ministérielle sur place à Paris 2015. Il a conclu que les contributions des participants aux travaux de la journée sur les CPDN seront très appréciées car elles serviront à perfectionner l’outil méthodologique sur les CPDN, qui sera diffusé par la suite dans les pays francophones.
Présentation de Monsieur Pierre Radanne
Différents experts sont intervenus pour animer l’atelier, notamment Monsieur Pierre Radanne sur « les résultats de Lima et les enjeux de la réunion de l’ADP », Monsieur Seyni Nafo sur « l’Analyse de l’Appel de Lima par rapport à la position du groupe africain et l’exemple du Mali », Monsieur Stéphane Pouffary sur le « processus d’élaboration des CPDN, réalités nationales, transparence, MNV et les besoins d’adaptation et financiers en conformité avec les mécanismes existants» et Monsieur Tosi Mpanu Mpanu sur les questions liées aux « financements ».
Les travaux ont été interactifs et conviviaux. En autres sujets de discussions, les participants ont longuement évoqué le format et le processus d’élaboration des CPDN. Ainsi, certains participants ont souhaité que les CPDN soient fondés sur les projets et programmes existants tels que les NAMAs. D’autres laisseront entendre que le processus doit impliquer tous les acteurs et les secteurs.