Le groupe de contact de l'ADP sur le point 3 (mise en œuvre de tous les éléments de la Décision 1/CP.17), s'est réuni jeudi matin et après-midi. Dans la matinée, des concertations non officielles ont eu lieu sur la rationalisation.
LE GROUPE DE CONTACT DE L'ADP
LE VOLET 2: Jeudi matin, le groupe de contact de l'ADP a abordé le volet 2 de son travail (l'ambition pour l'avant-2020). Le Mali, parlant au nom du G-77/CHINE, appuyé par la Chine, au nom des pays en développement aux vues similaires (LMDCs), a appelé à une approche globale portant sur tous les éléments de l'action pour l'avant-2020, suivant trois voies d'intervention permanentes et parallèles: un processus de mise en œuvre accéléré ; un processus d'expert technique; et un engagement de haut niveau.
Le porte-parole des LMDCs a souligné que l'écart enregistré dans l'ambition pour l'avant-2020 n'existerait pas si les pays industrialisés s'engageaient à réduire leurs émissions de GES de 40% au dessous de leurs niveaux de 1990, d'ici 2020. Avec le MEXIQUE et les Maldives, au nom de l'AOSIS, et la Colombie, au nom de l'AILAC, le délégué a exhorté les parties à ratifier l'amendement de Doha au Protocole de Kyoto. Le NICARAGUA a déploré la "décennie perdue" actuelle, pour ce qui est des mesures d'atténuation, du financement et de la vision. L'AFRIQUE DU SUD a encouragé les parties à reconsidérer les engagements d'atténuation pour l'avant-2020 déjà sur la table, et a appelé à un processus d'examen de la possibilité d'augmenter l'ambition des pays industrialisés. L'AILAC a appelé à: l'augmentation du financement; à une concentration sur les co-avantages du développement durable; et à un engagement de haut niveau...
DANS LES COULOIRS
Pour de nombreux délégués arrivant au Palais des Nations, jeudi, la question clé consistait à savoir s'il fallait procéder à une rationalisation du texte de Genève ou accepter ce qui a déjà été réalisé. Les consultations non officielles de ADP, menées dans la matinée, ont, apparemment, commencé par deux "buts" marqués par les LMDCs et l'Australie, tout deux ayant accepté de retirer certains de leurs ajouts proposés au texte. D'autres délégués ont estimé, cependant, qu'il valait mieux siffler "hors-jeu" et faire en sorte que le texte de Genève soit ramené chez soi, sans y avoir ajouté ou supprimé quoi que ce fut. Cela a été perçu comme une réassurance nécessaire que les parties sont "toutes, dans une même équipe".
Ayant clarifié qu'aucun changement ne devrait être apporté au texte de Genève, les délégués ont commencé à réfléchir à ce qu'ils pourraient accomplir encore. Beaucoup ont semblé satisfaits de ce qu'ils ont qualifié de discussions productives de l'après-midi sur le cycle à retenir dans le nouvel accord: "Nous sommes, à ne point douter, sur la bonne voie", a affirmé un délégué, "en train d'avancer vers des échanges d'idées, plus interactifs".
En prévision de la journée de vendredi, de nombreux délégués ont déclaré qu'ils espéraient parvenir à un accord clair sur la façon d'entamer le travail sur le texte, à la prochaine session de l'ADP, à Bonn. "Nous voulons aller droit au boulot, en juin", a déclaré un négociateur.
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Source : Bulletin des Négociations de la Terre
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