Facilité par le Pr Clément Mbom de la City University of New York, ce dialogue informel et convivial a rassemblé une trentaine d’experts des Missions permanentes francophones, des Nations unies et de la société civile pour échanger sur la valorisation de la diversité culturelle pour la préservation de l’environnement.
L’Ambassadeur Paul Robert Tiendrébéogo, Représentant permanent de l’OIF auprès des Nations Unies, a saisi l’occasion pour présenter la campagne de la Francophonie « J’ai à cœur ma planète ».
Dans son propos introductif, le Pr Mbom a insisté sur l’importance de la culture pour la construction d’un Programme de développement ambitieux pour les générations futures. « Parler des relations de la culture et du développement durable, c’est revenir aux sources et au devenir de la vie » a-t-il déclaré.
Intervenante principale, le Dr Moufida Goucha, Directrice du Bureau de l’UNESCO auprès des Nations Unies à New York, a, dans une approche pédagogique et philosophique, développé la relation entre culture et développement durable, en insistant sur la promotion du secteur culturel et la nécessité de garantir une place légitime à la culture dans toutes les politiques publiques. Elle est ensuite revenue sur les grands défis de l’UNESCO, à savoir la reconnaissance des savoirs traditionnels et le soutien à la diversité culturelle. « Reconnaître l’apport de la diversité, c’est écarter l’idée qu’il ne comporte qu’une voie, qu’un seul et unique modèle de développement » a-t-elle assuré.
Les échanges qui ont suivi ont permis de rappeler que de la diversité culturelle peut dépendre le succès ou l’échec des processus de développement, et que la culture joue un rôle clé dans la formulation des politiques de développement. Les dangers du relativisme culturel, l’importance des savoirs ancestraux et la nécessité de défendre le multilinguisme ont été soulignés.
Source : OIF