Le Comité du Patrimoine mondial de l'UNESCO maintient la pression sur le gouvernement australien pour transformer ses promesses de protection et de restauration de la Grande Barrière de Corail en actions concrètes et efficaces. La décision du comité du Patrimoine mondial de l'UNESCO demande à l'Australie de mettre en œuvre les actions nécessaires à « une protection efficace et durable » de la barrière de corail contre les menaces d'une pollution et d'une industrialisation déraisonnée. L'Australie aura le devoir de fournir un premier rapport sur les actions mises en place et les progrès enregistrés dans 18 mois (décembre 2016) puis tous les 12 mois pendant les 3 années qui suivront.
Le comité a ainsi salué l'engagement de l'Australie à "interdire de manière permanente le dépôt de boues et résidus de dragage en provenance de quelque projet que ce soit" et de restreindre les nouvelles expansions du mega-port sur et près de la barrière de corail. Suite à cette décision, le WWF espère parvenir dans les prochains mois à une interdiction totale des déversements de dragages sur l'ensemble des eaux environnant la grande barrière de corail.
Le WWF a en effet pu remettre au comité de l'UNESCO, les signatures de la pétition SOS Reef provenant de 177 pays exigeant une protection ferme de ce patrimoine naturel commun menacé. Dans sa décision finale, le comité exprime cependant ses inquiétudes quant au déclin des habitats et de la biodiversité et à l'avenir en général de la barrière. Il souligne en effet les menaces majeures que représentent notamment la pollution de l'eau et le réchauffement climatique. Des menaces nécessitant toute notre attention.
Communiqué de presse du 02/07/2015 (689 hits)
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