Prenant la parole à son tour, le chef de l’Etat congolais a tenu un discours qui s’est voulu plutôt pédagogique, en mettant les dirigeants du monde devant leur responsabilité: “la terre, notre merveilleuse demeure est en péril croissant. En grande partie par notre faute. Les activités humaines, l’emprise outrancière de l’homme sur la nature ont engendré de profondes transformations de l’environnement, intensifiant, chaque jour, les changements climatiques”.
Après quoi, le président Denis Sassou N’Guesso a souligné les efforts fait par son pays pour la préservation de l’environnement:” La mise en œuvre des programmes d’aménagement et de conservation des forêts, le Congo détient l’un des taux de déforestation les plus faibles au monde, soit 0,08%. Ce qui correspond à 17.000 hectares par an”.
Prenant la Défense des pays en développement, le chef de l’Etat congolais demande aux pays pollueurs de: ” tenir leurs engagements au titre de la Convention. Le fonds d’adaptation doit être renforcé pour prendre en charge les pertes et dommages subis par les pays en développement”.
Reconnaissant tout de même la difficulté de parvenir facilement à l’objectif la conférence Paris, Denis Sassou N’Guesso exhorte ses homologues au dépassement et à la responsabilité : ” les intérêts en jeu sont des plus divergents. Les points d’achoppement et les écueils sont notoires.
Les négociations, de ce point de vue, seront ardues, sans aucun doute. Mais aucune difficulté ne pourra vaincre notre volonté commune, si tant est que nous décidons, unanimement, de l’élever au niveau de l’enjeu. Ce fabuleux enjeu qu’est le risque de voir l’homme et son environnement disparaître de la Terre si nous n’agissons pas rapidement”.
En conclusion il invite à « vaincre la perspective funeste qu’il nous faut conjurer, devant l’histoire. Ici et, nous l’espérons, maintenant”.
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