À la fois problème et solution pour l’adaptation au changement climatique, l’eau a été le sujet abordé par les acteurs en ce troisième jour de la COP21. L’alternance de sécheresses et d’inondations dans certaines régions du monde, les pollutions et l’acidification des océans nous obligent à nous préoccuper de « cet océan oublié parce qu’il n’est pas habité » selon les termes de Ségolène Royal.

Les événements de la journée du mercredi 2 décembre

Programme d’actions Lima-Paris

Ségolène Royal a signé quatre projets d’engagements concrets de la France sur l’eau et l’adaptation dans les bassins des fleuves, des lacs et des aquifères, avec les représentants du Sénégal, du Bassin du Congo, du Mexique et la Chine. À titre d’exemple, la France finance une partie du réaménagement de la banlieue de Dakar, très touchée par les inondations, pour améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.

En clôture de la session Océan dans la zone bleue des négociations du Bourget, la ministre a annoncé :

• l’interdiction en France des sacs plastique à usage unique dès le 1er janvier 2016 ;
• l’avancement d’un rapport spécial du GIEC sur l’océan ;
• la demande de la France de généraliser à l’international un système obligatoire de surveillance, déclaration et vérification des émissions de CO2 par le transport maritime ;
• le dépassement par la France de son objectif de protection de 20 % de ses eaux territoriales avec l’extension de la réserve marine des Terres australes françaises en 2016 ;
• l’invitation faite à tous les États d’adopter une réglementation ambitieuse pour protéger les écosystèmes marins profonds, à l’instar des règles dont l’Union européenne est en train de se doter pour la pêche profonde.

Enfin, la ministre a signé un accord avec la Polynésie française pour la valorisation et l’extension nationale des aires marines éducatives.

Communiqué de presse

[CdP21-climat]