Les célébrations principales de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai), créée par l’UNESCO, se tiendront à Helsinki (Finlande) du 2 au 4 mai. Les thèmes retenus cette année sont: la liberté d’information en tant que liberté fondamentale et droit humain ; protéger la liberté de la presse contre la censure et la surveillance excessive et assurer la sécurité des journalistes en ligne et hors ligne.
Le lien entre la liberté de la presse et le développement durable est établi pour la première fois cette année suite à l’adoption en 2015 par les Nations Unies des Objectifs de développement durable pour 2030, qui reconnaissent la nécessité de « garantir l’accès public à l’information et protéger les libertés fondamentales, conformément à la législation nationale et aux accords internationaux » (Objectif 16, cible 10).
L’importance de médias libres et indépendants pour informer les citoyens est cruciale pour atteindre les Objectifs de développement durable souligne la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, dans le message qu’elle délivre à l’occasion de la Journée : « En cette période d’instabilité et de bouleversements mondiaux, alors que nous devons faire face à de nouveaux défis qui exigent une coopération et une action internationales, le besoin d’une information de qualité n’a jamais été aussi grand. Il faut pour cela bâtir solidement un environnement propice à la liberté d’expression et des systèmes performants pour garantir le droit de savoir. »
La Directrice générale évoquera le rôle de l’UNESCO dans la promotion de la liberté de la presse et de la liberté d’information lors de l’ouverture de la conférence. Elle s’exprimera au côté de Juha Sipilä, le Premier ministre de Finlande et de Jussi Pajunen, le maire d’Helsinki.
Au cours des sessions plénières, les thèmes suivants seront abordés : la liberté de la presse, le droit à l’information et à la transparence au cours des 25 dernières années, la surveillance excessive, la protection des données et la censure en ligne et la liberté d’information en tant que liberté fondamentale et droit humain. Pendant la conférence, la Déclaration de Finlande sera adoptée par le millier de participants (professionnels des médias, représentants de gouvernement, d’organisations intergouvernementales, d’ONG et de la société civile) qui prendront part à cette réunion.
Dans les neuf sessions parallèles organisées, les participants examineront de nombreuses problématiques politiques, sociétales et techniques en lien avec la liberté d’expression, qu’il s’agisse de l’impact de la crise actuelle des réfugiés sur les valeurs des médias de service public, de la liberté artistique, des lanceurs d’alerte et de la protection des sources journalistiques, des moyens de lutter contre les discours de haine dans les médias, du genre, de la radicalisation via les réseaux sociaux ou encore de la désinformation.
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