La conférence internationale « L’accès à l’eau en Afrique : vers de nouveaux paradigmes ? Vulnérabilité, exclusion, résiliences et nouvelles solidarités» se tiendra du 4 au 6 juillet à Paris.
La manifestation est organisée par les Universités de Paris Ouest Nanterre La Défense et Paris 8 Saint-Denis, avec le soutien du CNRS (UMR LAVUE et LADYS).
Comme l’indique le site afférent à la conférence, près de 40 ans après la conférence sur l’eau des Nations Unies de Mar del Plata en 1977, et plus de 20 ans après la conférence internationale sur l’eau et l’environnement de Dublin de 1992, ce qui avait été présenté comme « le modèle mondial de gestion de l’eau » a montré ses limites.
Ses trois piliers (la gestion intégrée des ressources en eau - GIRE, les partenariats public-privé et la marchandisation de la ressource en eau) ont tous montré leurs insuffisances lorsqu’ils ont été appliqués dans des territoires où les configurations hydro-sociales étaient très différentes de celles des pays du nord où ils avaient été pensés.
A l’heure du bilan pour le moins contrasté des Objectifs du Millénaire MDG sur l’eau en Afrique, il n’existe plus aujourd’hui de modèle global « de remplacement » pour répondre aux défis liés à l’accès à l’eau sur le continent.
Des recherches récentes montrent au contraire l’émergence de nouvelles conditions diversifiées d’accès à la ressource, qui reposent parfois sur des formes de solidarités anciennes ou émergentes, et qui intègrent les configurations hydro-sociales locales.
Le programme de la conférence se divise comme suit:
-Présentations introductives
-Atelier 1 : Compétitions, conflits et coopérations autour de l’accès et des usages de l’eau
-Atelier 2 : Faire face aux incertitudes et aux risques
-Atelier 3 : Echelles et modalités de la gestion de l’eau
-Atelier 4 : Justices et injustices
-Groupes de travail : synthèse des ateliers
-Table ronde (bilan des ateliers)
-Conclusion générale
L’objectif de cette conférence est d’explorer, à partir de situations concrètes fondées sur des données empiriques récentes, ces formes nouvelles d’organisation, et de voir dans quelle mesure elles pourraient apporter des solutions alternatives aux nombreux problèmes actuels liés à l’accès inégal à l’eau.
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