Mardi, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Marrakech, au Maroc, s’est de nouveau rassemblée. Dans la matinée, le groupe de contact sur le GAP s’est réuni, et la plénière conjointe CdP/CMP a repris sa session de déclarations. Plusieurs groupes de contact et consultations informelles se sont tenus tout au long de la journée dans le cadre du SBI et du SBSTA, ainsi que des consultations informelles dans le cadre du GAP.
PLÉNIÈRE DE LA CDP/CMP
Le Président de la CdP Salaheddine Mezouar a ouvert la réunion.
La Thaïlande, au nom du G-77/CHINE, a appelé les pays développés à accroître leurs efforts d’atténuation et de mobilisation pré-2020, et a estimé que le cadre de transparence devrait mettre l’accent sur la transparence du soutien.
Exhortant au passage des négociations à la mise en œuvre, l’UE a appelé: à l’inclusion, à la qualité et à un certain sens de l’urgence dans l’élaboration du manuel relatif à l’Accord de Paris.
La Suisse, pour le GIE, a souligné le rôle des acteurs non étatiques dans la mise en œuvre et a soutenu l’approche de la Présidence qui vise à poursuivre les travaux du GAP pendant la deuxième semaine.
L’Australie, au nom du GROUPE DE COORDINATION, a estimé que la CdP 22 doit être la CdP de la mise en œuvre et de l’action, et a soutenu la suspension de la CMA 1 jusqu’à 2018.
Le Mali, pour le GROUPE AFRICAIN, a souligné le besoin de renforcer l’action pré-2020, notamment en raison du niveau d’ambition peu élevé qui ressort des CPDN des Parties.
Les Maldives, au nom de l’AOSIS, a appelé à ajouter le dialogue de facilitation de 2018 à l’ordre du jour, de façon à ce que les discussions puissent démarrer, et a plaidé pour un examen approfondi du WIM.
La République démocratique du Congo, au nom des PMA, s’est dite inquiète du manque de ressources disponibles pour le Comité de l’adaptation, pour le Fonds des PMA (FPMA) et pour le Fonds de l’adaptation. Le Nicaragua, au nom du SICA, a instamment plaidé pour une approche cohérente de l’accès aux moyens de mise en œuvre (MMO). L’Afrique du Sud, au nom du BRÉSIL, de l’AFRIQUE DU SUD, de l’INDE, et de la CHINE (BASIC), a appelé à des résultats concrets issus du dialogue de facilitation concernant l’amélioration du niveau d’ambition et de soutien, et pour une feuille de route concrète relative aux 100 milliards USD de soutien financier à fournir d’ici 2020.
L’Arabie Saoudite, au nom du GROUPE ARABE, avec la Bolivie s’exprimant au nom des LMDC, a souligné les principes de la Convention et l’importance de permettre à toutes les Parties de prendre part aux négociations relatives à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Le Venezuela, au nom de l’ALBA, a souligné que, conformément à la Convention, les pays devraient être en mesure de recevoir des ressources financières même s’ils n’ont pas signé ou ratifié l’Accord de Paris.
Le Costa Rica, au nom de l’AILAC, a appelé à achever le cadre de référence du CPRC et à conduire l’examen du WIM à Marrakech.
Les TUNGO ont appelé à donner des indications claires de la façon dont les engagements en matière de financement climatique vont être traduits en pratique et à intégrer des éléments relatifs à une transition équitable dans les CDN des pays.
Rappelant le Rapport 2016 du PNUE sur le fossé en matière d’émissions, qui montre que les engagements actuels mèneraient à un réchauffement de 2,9 à 3,4ºC, le groupes FEMMES ET GENRE a appelé à réduire davantage les émissions suivant le principe des RCMD.
Les YOUNGO ont souligné le rôle de la société civile en ce qui concerne la responsabilisation et ont appelé les Parties à présenter des itinéraires de décarbonisation à long terme.
Les BINGO ont estimé que l’engagement des entreprises est indispensable pour que l’Accord de Paris soit à la hauteur de son potentiel.
Le Grand groupe des AGRICULTEURS a appelé à garantir que la CdP 22 soutienne la mobilisation d’une action internationale en matière d’agriculture.
Les PEUPLES AUTOCHTONES ont appelé à assurer la participation pleine et effective des peuples autochtones dans le processus des CDN et à l’adoption par le FVC d’une politique pour les peuples autochtones.
Le CAN a déploré que « en omettant de ratifier l’Amendement de Doha, les Parties nous mettent tous sur le chemin de l’échec »...
Source : Bulletin des Négociations de la Terre
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