Chaque année, 8 millions de tonnes de déchets plastiques se retrouvent dans les océans dont 5 000 milliards d'objets à la surface de l’eau. Ce chiffre exorbitant ne représente en effet qu’1 % de la quantité de plastique présent dans nos océans, les 99%u202F% restant se retrouvent sur les fonds océaniques. On comprend donc le scepticisme de certains, comme François Galvani (chercheur océanographe et biologiste marin à l’Ifremer), quant à cette volonté de “nettoyer” les océans ; certains projets sont de fait critiqués en raison de leur faible résultat et de leur coût. Pour François Galvani comme pour d’autres, la mise en place d’une économie circulaire est la seule solution, en particulier quand on sait que 350 millions de tonnes de plastique sont produits chaque année. Cependant, les politiques prennent du temps autant dans leur mise en place qu'en terme d'efficacité. Par ailleurs, toute innovation a un coût et subi des revers, mais le progrès vient de l'essai et non de l'inaction. C’est pourquoi, d’autres agissent sur les deux fronts, à la fois sur terre et en mer pour d’une part endiguer et limiter les dégâts avant de pouvoir totalement stopper cette crise de manière définitive sur le long terme :
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