Le 19 décembre 2006, le réseau francophone des clubs d’entrepreneurs étudiants (CEE) créait son association. L’ACEE de la francophonie devient ainsi la tête d’un réseau de près de 200 CEE qui ont pour objectif de développer la culture entrepreneuriale des jeunes francophones dans 11 pays et sur 3 continents.

Drummondville, le 17 janvier 2007 - L’Association des clubs d’entrepreneurs étudiants (ACEE) du Québec, organisme sans but lucratif, a été créée en 1991 par son actuelle présidente-directrice générale, madame Micheline Locas. Mme Locas et son équipe ont réussi à créer un réseau de 130 clubs d’entrepreneurs étudiants (CEE) au Québec dans les établissements d’enseignement post-secondaire québécois (universités, collèges, cégeps et centres de formation professionnelle). Les activités organisées par les clubs (conférences, visites d’entreprises, missions économiques à l’étranger, entreprise-école…) sont de nature à sensibiliser les membres des CEE, et plus largement les étudiants, à la culture entrepreneuriale.

L’expertise de l’ACEE du Québec a été reconnue par de nombreux intervenants francophones (professeurs, directeurs d’établissements, entrepreneurs, ambassadeurs…) en Europe et en Afrique. Cela a permis de créer plusieurs dizaines de CEE dans 11 pays de la Francophonie (Canada francophone, Belgique, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, France métropolitaine et Guadeloupe, République Démocratique du Congo, Tchad, Togo et Tunisie) ainsi que 7 ACEE nationales ou régionales qui assurent l’animation du réseau local de CEE. Le colloque annuel de l’ACEE du Québec est depuis quelques années le lieu de rencontre privilégié entre les étudiants québécois et leurs collègues francophones. Cela reste chaque année un moment unique où chacun peut profiter de la culture entrepreneuriale et de l’expérience des autres participants.

Devant le succès du concept de CEE tant au Québec que dans la Francophonie, le Conseil d’administration de l’ACEE du Québec a décidé, voilà un an, d’initier le projet de l’ACEE de la francophonie. Le 19 décembre 2006, à Montréal, se tenaient l’assemblée générale constitutive et le premier conseil d’administration de cette nouvelle association. L’ACEE de la francophonie est donc née officiellement !

La mission principale de l’ACEE de la francophonie sera de développer et d’animer le réseau de CEE et d’ACEE dans les pays francophones et francophiles sur tous les continents. Elle a pour objectif de développer la culture entrepreneuriale des jeunes francophones pour qu’émerge une nouvelle génération d’entrepreneurs et d’intrapreneurs capables de relever les défis économiques, sociaux et environnementaux qui s’offrent aux économies du Nord et du Sud en ce début de 21ème siècle. Le manque de relève entrepreneuriale dans les pays développés et la lutte contre la pauvreté dans les pays en développement sont 2 des principaux enjeux auxquels les CEE souhaitent apporter une réponse. La création de l’ACEE de la francophonie permettra ainsi de favoriser les échanges entre les membres des CEE francophones et de proposer un cadre d’action pour des jeunes dynamiques et impliqués dans leur communauté.

Mme Marie-Thérèse Chaput, directrice du bureau de l'avancement, des diplômés et des relations extérieures au Campus Glendon de l’Université de York de Toronto est devenue la première présidente du Conseil d’administration de l’ACEE de la francophonie suite à l’élection du comité exécutif. Les autres membres du comité exécutif sont M. Jean-Marie Bergman (vice-président – VP exécutif Custodian Investments), Mme Nicole Beaudoin (trésorière – P-dg du Réseau des femmes d’affaires du Québec) et Mme Micheline Locas (secrétaire – P-dg de l’ACEE du Québec et de l’ACEE de la francophonie).

Ces dernières années, l’ACEE du Québec a répondu aux demandes des acteurs francophones pour l’implantation de CEE dans leur pays respectif et pour le transfert d’expertise attaché à ce concept. Désormais, l’ACEE de la francophonie va pouvoir offrir ses services dans tous les pays francophones et francophiles, et ce, sur tous les continents. Ainsi, de plus en plus de jeunes du Nord et du Sud vont pouvoir développer leur culture entrepreneuriale et devenir membre d’un vaste réseau de futurs entrepreneurs francophones.