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Préoccupation sur le fort taux de chômage de la jeunesse camerounaise



  • Selon l'Enquête sur l'Emploi et le Secteur Informel (EESI) effectuée en 2005 au Cameroun, le taux de chômage de la jeunesse se trouve à 13% au niveau national avec 22% pour la ville de Douala (capitale économique) contre 30% pour celle de Yaoundé (capitale politique).

    Ce taux élevé de chômage des jeunes est à l'origine de nombreux maux sociaux tels que la prostitution, la délinquance juvénile, le commerce des enfants, la recrudescence du banditisme et de la criminalité, l'alcoolisme, etc. ; sans oublier de citer le tourisme sexuel qui est une nouvelle forme de tourisme sollicitée par les étrangers de passage dans nos contrées. C'est fort de ce constat que le gouvernement camerounais, à travers le Ministère de Développement Urbain et de l'Habitat (MINDUH), avec l'appui du bureau-conseils et d'expertise ELECT-INFO, a organisé un séminaire de formation des jeunes de deux mois sur les activités génératrices de revenus en milieu urbain.

    Ouvrant l'atelier de travail le 3 novembre 2008 à Yaoundé, la Directrice de l'environnement social et urbain au MINDUH, madame Louisette MABIOM, a dit que la jeunesse constitue une partie importante de la population tant en nombre qu'en productivité. Conséquemment, l'emploi des jeunes est donc très important pour augmenter la production nationale, relancer la croissance et lutter contre le phénomène d'exclusion sociale et ségrégation de jeunes. Elle a invité la jeunesse camerounaise à exploiter les opportunités qui les sont offertes pour s'intégrer dans l'économie du pays. Ajoutant que les jeunes qui bénéficieront de cette formation vont facilement s'intégrer dans l'embellissement des villes qui sont en train de se réaliser.

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