A l'occasion d'un forum organisé dans le cadre du 2e Festival des jeunes du Cameroun.
"Nous voulons que les décideurs prennent en compte les problèmes des jeunes et les impliquent effectivement dans les processus de prise de décisions ; notre souhait est que l'Etat professionnalise le système éducatif camerounais, de l'éducation de base au supérieur; que les vieux évitent de conserver le pouvoir et entreprennent le dialogue afin de valoriser le pouvoir des jeunes".
Tels sont quelques-uns des messages phares qui ont été passés hier mercredi, au lycée classique de Bafoussam par les jeunes issus des 8 départements de l'Ouest.
Le thème du Forum qui les a réuni portait sur le thème : "Cinquantenaire de l'indépendance du Cameroun : Message des jeunes aux décideurs". Comme panélistes, on a noté la présence de Thomas Tagne, historien, Agnès Seukoué, jeune entrepreneur, Bernard Tchibetcheu et Jean Paul Kamgaing, respectivement en service à la délégation régionale de l'emploi et de la formation professionnelle et celle de l'emploi. Thomas Tagne, dans un premier temps, a brossé la longue marche du Cameroun vers l'indépendance; avec en prime les rôles joués par les nationalistes Camerounais. Au sortir de son exposé, il a souligné que 50 ans après l'indépendance, plusieurs entreprises ont été fermées et les employés déflatés. Aussi, il constate que l'existence d'une multitude de médias privés ne signifie pas que la liberté d'expression est déjà un acquis. D'où l'invite des jeunes à ne surtout pas baisser les bras pour ce qui est de la lutte en vue de l'amélioration de leurs conditions de vie.
Source: La Nouvelle Expression
Pour en savoir plus (830 hits)