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" Agenda de la jeunesse " : Plaidoyer pour un allègement de l'imposition sur les entreprises de jeunes



  • Le National Democratic institut pour les affaires internationales (NDI), avec l'appui de l'USAID met en oeuvre au Burkina un programme dénommé : " opportunités pour un engagement politique pacifique des jeunes ". Ce programme a permis à des jeunes issus de 12 partis politiques et 20 Organisations de la société civile de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Fada N'Gourma d'élaborer un document dénommé " agenda de la jeunesse ".

    Cet agenda recense les préoccupations majeures des jeunes burkinabè. Son élaboration fait suite à un colloque national tenu à Ouagadougou du 23 au 24 novembre 2012 sur initiative du NDI. " Agenda de la jeunesse " fait actuellement l'objet de diverses actions de plaidoyer à l'endroit des autorités locales et nationales.

    Après plusieurs rencontres de concertations avec différents acteurs, le groupe ayant travaillé sur l'allègement de l'imposition des nouvelles PME/PMI des jeunes par des exonérations fiscales et d'autres mesures adaptées a rendu sa copie. Il a présenté les résultats de leurs recherches ainsi que les recommandations formulées au ministre de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l'emploi le 12 juillet 2013 pour présenter.

    Ledit rapport propose deux axes d'interventions :

    -           prise de mesure pour réduire le coût des formalités de création d'entreprise pour les jeunes et alléger la fiscalité des entreprises de jeunes ;

    -          prise en compte de la fiscalité dans les programmes de formations des jeunes en entreprenariat

    Dans l'élaboration de leur document de plaidoyer, Thomas Tiama, coordonnateur de ce groupe, et ses camarades sont partis d'un constat : la population burkinabè est à forte dominance jeune. Environ 51% des jeunes de 15 à 29 ans seraient sans emploi. Pourtant, il ne s'agit pas d'un manque d'instruction. Loin s'en faut. 45% des demandeurs d'emplois ont un niveau de secondaire et 20% un niveau supérieur.

    L'entreprenariat comme alternative

    La fonction publique ne pouvant employer tous les jeunes diplômés, l'auto-emploi se présente alors comme l'alternative. Mais, là encore, des obstacles sont légion aussi bien dans le processus de création d'entreprise que dans la gestion même des entreprises créées par les jeunes.

    " Il est plus que jamais impérieux de prendre des mesures pour encourager davantage l'entreprenariat des jeunes en leur accordant des facilités pour la création et dans le fonctionnement des entreprises surtout dans les premières années ", plaide Thomas Tiama. Ce plaidoyer vise, en clair à obtenir des autorités politiques et administratives " un allègement de l'imposition au profit des jeunes de 18 à 30 ans qui créent ou souhaiteraient créer des micro-entreprises ou PME/PMI ".

    Ainsi, ce groupe de jeunes demandent des mesures incitatives. A travers un certain nombre de recommandations aux ministères concernés ainsi qu'à l'Assemblée nationale.

    Source autorisée : Moussa Diallo Lefaso.net

     

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