« Plantons et entretenons les arbres avec nos cœurs afin de protéger l’écosystème forestier du Bassin du Congo ». C’est l’appel lancé par le Fonds Mondial pour la Nature (Wwf) à de la conférence internationale sur à l'afforestation et la reforestation du Bassin du Congo qui se tient du 02 au 05 juillet 2024 à Brazzaville en République du Congo. Lors de l'ouverture de cette conférence, Laurent Some, responsable des politiques et partenariats pour Wwf Afrique, a exhorté toutes les parties prenantes présentes (gouvernements, partenaires, bailleurs de fonds, ONG, secteur privé et communautés locales) à répondre favorablement à cet appel en contribuant davantage aux efforts visant à planter, à entretenir beaucoup plus d’arbres et à restaurer les écosystèmes dégradés par la fourniture de soutien financier et institutionnel nécessaires.
Cette conférence, présidée par la ministre de l'économie forestière de la République du Congo, Rosalie Matondo, est la première du genre dans le Bassin du Congo. Elle permet ainsi de partager des idées et de nouer des partenariats qui feront à coup sûr progresser la conservation des forêts et le développement durable à travers le monde et en particulier en Afrique. D’autres pistes de solutions ont été également proposées par la Wwf comme la promotion de la production de charbon durable afin de lutter contre la déforestation en République Démocratique du Congo ainsi que le respect de l'impact écologique de la certification du Forest Stewardship Council (FSC). Des solutions jugées essentiels pour le maintien des écosystèmes forestiers sains, tout en sauvegardant les intérêts des peuples autochtones et des communautés locales, du secteur privé et des gouvernements de la région.
Pour rappel, cette conférence intervient à un moment où l'Initiative de Restauration des Paysages Forestiers Africains (AFR100), dont l’objectif est la restauration de 100 millions d'hectares de terres en Afrique d'ici 2030, prend de l'ampleur. Cette initiative fournit également une impulsion vers la mise en œuvre efficace de l'Initiative de la Grande Muraille Verte qui vise non seulement à restaurer 100 millions d'hectares, mais aussi à créer 10 millions d'emplois d'ici 2030.