Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de Littérature 2008, n'a jamais caché son attachement à Maurice. L'écrivain préfère dire qu'il est 'de langue française' plutôt que d'exprimer un sentiment d'appartenance à un pays. Cependant, à un journaliste suédois qui lui demandait, juste après l'annonce de l'attribution du prix par le jury du Nobel, s'il y a un pays qu'il peut nommer comme étant son pays, il a eu comme réponse : 'J'aime beaucoup l'île Maurice parce que c'est la terre de mes ancêtres, c'est ma petite patrie, on va dire. Donc, l'île Maurice est un des endroits que je préfère au monde'. Il faut rappeler qu'il a la double nationalité, mauricienne et française.
Le Clézio a écrit une cinquantaine d'ouvrages parmi lesquels on trouve une part autobiographique et aussi des récits de voyage et de fiction. L'insularité a beaucoup influencé ses écrits et l'écriture lui permet de revivre des voyages par l'imaginaire. Ainsi dans un entretien accordé au quotidien Libération à Paris, il avait ceci à dire " Quand vous êtres d'une île, vous comprenez vite qu'il faut transiger avec les autres. Malgré les apparences, les insulaires ne se complaisent pas dans la beauté de leur environnement. Ils sont angoissés, soucieux de l'avenir, complexés. A Maurice, par exemple, ils se demandent comment ils vont survivre "
Dans ses ouvrages les plus importants, on relève qu'une bonne partie est consacrée à l'espace insulaire mauricien notamment " Le Chercheur d'or, Voyages à Rodrigues, La Quarantaine et Ritournelle de la faim (2008). Selon Le Clézio, la survivance de la langue française à Maurice est due à la langue créole mauricienne. D'ailleurs, il a publié un ouvrage sur les sirandanes avec son épouse.
Au cours de sa longue carrière d'écrivain, Le Clézio s'est vu attribué plusieurs prix et distinctions littéraires :
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