Personne n’a jamais imaginé que le coût de la vie se mesurera aujourd’hui en terme des prix de produits alimentaires. Pour autant, les pays qui importent la quasi-totalité de sa nourriture, ils souffrent actuellement d’une hausse exorbitante des prix. Tout d’un coup, tout a augmenté, et tout un chacun accuse l’autre d’être responsable de la crise alimentaire, sans vraiment aller à la source du problème. Plusieurs facteurs contribuent à la crise. Les écologistes blâment le prix du pétrole. Certainement, l’agriculture en dépend beaucoup. Les agriculteurs blâment les biocarburants car à un certain degré, oui, ils ont aussi un rôle à jouer. Les fermiers accusent le changement climatique et le mauvais temps pour leur perte en production, mais comment surmonter tous ces contraintes ? Nous ne pouvons plus blâmer la globalisation mondiale mais à chacun de trouver la solution pour s’en sortir de la crise au niveau national. Les graines doivent être suffisamment stocké à tous les niveaux, songez que la hausse des prix indique également la déplétion des stocks des commodités. L’industrie agricole dépend énormément sur des produits pétroliers à presque tous les niveaux de production. Pourtant le pétrole est une ressource non renouvelable devenant de plus en plus rare et cher. Cela est aggravé par la perte des terres agricoles favorisant d’autres projets de développement tels que l’aménagement et le tourisme comme c’est le cas aux Seychelles. Pendant 30 ans, le prix du riz a été à son minimal, mais les pays n’ayant pas profité pour aménager leurs stocks alimentaires, en souffrent les conséquences.
Il est clair qu’un facteur important et responsable pour de cette crise est bien l’emploi non soutenable de notre environnement, surtout des ressources naturelles. Si le commerce ne change point leurs manières de gérer les choses et si les gouvernements ne se réveillent pas à cette réalité troublante, le monde fera face à une crise de la faim à un niveau imprévu.
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22/10/24 à 11h20 GMT