Des chercheurs au Danemark ont montré qu'à défaut de réduire notablement les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités anthropiques, de larges zones océaniques pourraient manquer d'oxygène, devenant ainsi l'ennemi premier des poissons, crustacés et mollusques. Cette étude a été publiée dans la revue Nature Geoscience.
Les scientifiques ont analysé l'évolution à l'échelle mondiale sur les 100 000 années à venir, à l'aide d'un modèle informatique mis au point au Danish Centre for Earth System Science (DCESS). Ce modèle intègre des modules consacrés à l'atmosphère, aux océans, aux sédiments océaniques, à la biosphère terrestre et à la lithosphère. Selon l'étude, il reproduit «l'évolution observée depuis 1765 pour les principaux paramètres climatiques, y compris le réchauffement de l'atmosphère et des océans, la composition de l'atmosphère, ainsi que l'absorption de CO2 par les océans et la biosphère terrestre».
Ce modèle a évalué deux scénarios d'émissions du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), correspondant à une élévation modérée (3 degrés Celsius) ou haute (4,8 degrés Celsius) de la température. Les deux simulations ont abouti à un appauvrissement de la teneur en oxygène des 500 premiers mètres des océans, en grande partie dû au réchauffement de la surface.
Source : CORDIS
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22/10/24 à 11h20 GMT