1.    Contexte/objectif
Selon l'article L 2212-2 du code général des collectivités territoriales, le maire a la responsabilité de prendre les mesures pour alerter la population et faire cesser les fléaux tels que les incendies, les inondations.... Avant le 13 août 2004, la réglementation n'avait pas codifié le rôle de chacun au niveau des communes. Il en résultait, que " dans des situations exceptionnelles, de nombreux maires ont une attitude extraordinaire [....] Mais on voit aussi des maires désemparés, qui ne savent pas ce qu'ils doivent faire et qui tendent à se reporter sur l'état ". La nouvelle loi sur la modernisation de la Sécurité Civile (loi n°2004-811) instaure l'obligation pour les communes, disposant d'un Plan de Prévention des Risques (PPR), de mettre en place un Plan Communal de Sauvegarde (PCS). Ce plan doit permettre à la commune " de formaliser une organisation de crise adaptée aux moyens communaux ".
Généralement, cette réponse opérationnelle repose sur des scenarii des événements possibles ou prévisibles. Lors de la survenu d'un aléa naturel (inondation,  glissement de terrain) ou d'un accident sur un site industriel ou lors d'un transport de matières dangereuses, ces scenarii peuvent ne pas se réaliser en tout ou partie comme initialement prévu dans le PCS. Ceci peut générer des dysfonctionnements et rendre la gestion de crise plus délicate. Il est donc pertinent d'identifier ces dysfonctionnements, d'en rechercher les causes et de connaître les facteurs aggravants qui peuvent venir perturber le déroulement prévu du PCS.   
L'objectif de ce travail de recherche est donc de fournir une méthodologie pour l'étude de la robustesse d'un PCS et de fournir des aides à la décision aux responsables de leur préparation. L'enjeu de ce travail est de permettre l'amélioration de la gestion communale de situations d'urgence en travaillant en amont au niveau de la validation du PCS.

2.    Mots clé
Plan communal de sauvegarde, REX, analyse fonctionnelle/systémique, AMDEC, Arbres de défaillances, graphes.

3.    Localisation
Centre SITE - Ecole des Mines de Saint-Etienne


4.    Rémunération
Le  candidat bénéficiera d'une bourse de thèse d'un montant de 1410,33 euros brut mensuellement (1745,73 euros brut si monitorat).

5.    Date limite
Le 26 juin 2009

Transmettre CV et lettre de motivation à Eric Piatyszek
soit par courrier à l'adresse suivante :
E. Piatyszek
Ecole des Mines de Saint-Etienne
158 cours Fauriel
42023 saint-Etienne cedex 2
Soit par mail à piatyszek@emse.fr