Conférence du Dr. John Smol du Paleoecological Environmental Assessment and Research Lab (PEARL) du Département de Biologie, Queen's University, Kingston, Ontario
Le partenaire principal de [VertigO] à la plaisir de recevoir le récipiendaire du prix Killam 2009. Les Prix Killam visent à rendre hommage à d'éminents chercheurs canadiens. Les prix permettent de reconnaître une carrière distinguée et des contributions remarquables.
Mercredi le 3 février 2010 à 19h00
Amphithéatre du Coeur des Sciences, UQAM
Salle SH-2800
200, rue Sherbrooke Ouest, Montréal
Métro Place-des-Arts
Résumé de la présentation
Il est anticipé par les modèles que le réchauffement climatique global sera exacerbé dans les régions des hautes latitudes de l'Arctique. Ainsi, les lacs et marais de ces régions ont été utilisés dans le cadre de nombreuses recherches en tant que témoins de l'impact de ces changements. Considérant que les données de suivi environnemental à long terme ne sont pas disponibles dans ces régions, des indices indirects ont dû être utilisés afin d'inférer les conditions écologiques passées au sein des écosystèmes nordiques. Heureusement, les archives environnementales tirées des lacs de l'Arctique %u2013 tels les sédiments %u2013 nous apportent une importante quantité d'information sur les conditions environnementales passées, agissant en quelque sorte comme une machine à voyager dans le temps. Par exemple, un grand nombre d'organismes vivants laissent derrière eux des fossiles, témoins de leurs présences et de facto, des conditions environnementales passées. Cette conférence a pour but de résumer les recherches récentes sur ce sujet, qui démontrent que les 100-150 dernières années ont été marquées par des changements écologiques sans précédent en Arctique. En fait, de nombreuses évidences suggèrent que certains marais vieux de plusieurs millénaires ont été complètement asséchés suite au réchauffement récent. De plus, certains animaux, tels les oiseaux de mer %u2013 dont le destin est depuis longtemps intimement lié à l'activité humaine %u2013 démontrent des niveaux anormalement élevés de composés chimiques d'origine humaine tels les BPCs et le DDT. Ces polluants sont transportés vers les régions nordiques, puis concentrés dans la chair des oiseaux et retournés vers les environnements arctiques terrestres. Ces changements importants que subissent les écosystèmes de l'Arctique traduisent des implications significatives pour toutes les régions de notre planète.
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22/10/24 à 11h20 GMT