Les citoyens, les municipalités et les organisations environnementales tiennent présentement un débat constructif sur l'avenir de Gentilly-2, mais ils n'ont vu que très peu de transparence de la part du gouvernement et d'Hydro-Québec dans ce dossier. Pour Michel Duguay, physicien nucléaire et coordonnateur du MSQN, " Le gouvernement a le devoir d'expliquer aux gens de la région les coûts réels et les risques reliés à la reconstruction, ainsi que les avantages pour le Québec et la région, de se retirer du nucléaire et d'investir dans un vaste chantier de démantèlement de la centrale ".
" À la lumière de la catastrophe de Fukushima, nous demandons au Premier ministre et à son ministre de l'énergie, Clément Gignac, de revenir aux valeurs de base du Parti libéral et de fermer Gentilly-2. Il s'agit ici de servir le bien commun et non les intérêts de firmes d'ingénierie ou de sous-traitants qui entendent profiter de l'explosion des coûts que connaissent les projets de construction ou de reconstruction des centrales nucléaires à travers le monde ", a déclaré pour sa part Shawn Patrick Stensil de GreenPeace.
La semaine dernière, Sortons le Québec du nucléaire a envoyé une lettre au ministre responsable Clément Gignac. Cette lettre répond, point par point, aux préoccupations qu'il avait soulevées en réponse à une pétition déposée par le député Amir Kadir. De plus, cette lettre réitérait une demande de rencontre faite en novembre dernier. Demande qui n'a toujours pas eu de suite...
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22/10/24 à 11h20 GMT