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L'effet des boues d'épuration (liquides et sèches) sur l'absorption des métaux lourds par le ray grass (Lolium Perenne)



  • L'épandage des boues résiduaires liquides et sèches a entraîné une augmentation de la production de la biomasse du Ray Grass. Cette augmentation est fonction des doses croissantes appliquées. Cet effet positif des boues sur les rendements a été constaté sur d'autres cultures. En effet, de nombreux auteurs ont signalé une augmentation significative des rendements de différentes cultures tels que le sorgho, le maïs, le piment, la pomme de terre. Nos essais ont également montré un meilleur rendement avec la boue sèche qu'avec la boue liquide l'année de l'épandage. Ceci pourrait également être le résultat d'une part d'une perte probable des nitrates apportés dans les boues liquides et d'autre part de la richesse de la boue apportée en matière sèche. En effet, la teneur de la boue en matière sèche est très variable soit environ 5% et 67% de matière sèche respectivement dans la boue liquide et la boue sèche. Pour ce qui est de l'accumulation des métaux lourds dans la plante, nos résultats ont montré que les teneurs en Cd, Pb, Zn, et Cu de la partie aérienne de la plante ne varient pas avec l'apport de 5 et 10 t/ha de boue sèche ou liquide. Ces résultats sont en accord avec ceux qui ont étudié l'évolution des teneurs en plomb des tissus du ray-grass, soumis à trois types de traitement (témoin sans apport, fertilisation minérale et amendement en boues). Ils ont montré qu'il n'existe aucune différence significative entre les quantités moyennes de plomb des différentes récoltes de ray-grass, issus des différents traitements d'une même série de culture, effectuées à une même date. Ils ont constaté le même effet pour le Zn.
     

    Une communication présentée à la 4° Conférence sur les Techniques Analytiques Nucléaires et Conventionnelles et leurs Applications (TANCA 2012), Rabat : Maroc (2012).



    Par Nadjla Lassoued du Laboratoire de Recherche Gestion des Risques Environnementaux en Agriculture Irrigué (LRGREAI), Mohamed N. Khelil, Saloua Rejeb,  Mohamed Hachicha, Mohamed Nejib Rejeb de l'Institut National de Recherche en Génie Rural Eaux et Forêts (INRGREF), Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts, O.I. Jouzdane de l'Arab Center for the Studies of Arid Zones and Dry Lands (ACSAD) et Essaïd Bilal du Centre Sciences des Processus Industriels et Naturels de l'École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne




     
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