La compagnie GlaxoSmithKline dont une de ses filiales africaines
est cotée sur le marché financier nigérian a annoncé jeudi avoir mis sur pied
un plan visant à promouvoir le tout premier vaccin contre le paludisme, a-t-on
appris de sources médiatiques concordantes.
Le groupe
pharmaceutique britannique a fait savoir qu'il demanderait, dès 2014,
l'autorisation de l'European Médecine Association (EMA) afin de pouvoir la
rendre disponible à un public plus large
GSK
travaille sur ce vaccin depuis près de 30 ans et aujourd'hui bénéficie du
soutien de l'Organisation mondiale de la santé qui envisage de recommander
l'usage de ce produit, une fois que toutes les autorisations requises seront
obtenues. En effet, le vaccin qui a reçu le nom de baptême de RTS, S n'a reçu
de résultat probant sur les enfants que dans 50% des cas, selon des conclusions
qui font suite aux essais cliniques qui se sont déroulés sur une période de 18
mois.
L'entreprise
a travaillé sur ce projet de façon non lucrative, avec la plus part des fonds
qui y étaient destinés, provenant de la fondation Bill and Melinda Gates qui,
entre autres activités, contribue, à la lutte contre le paludisme dans le monde.
Le
paludisme, il faut le rappeler, est une maladie très présente sur le continent
africain où prolifère l'anophèle femelle, son principal vecteur de
transmission. Il est selon un rapport de l'organisation mondiale de la santé
(OMS), à l'origine du décès chaque année de près 1,2 million de personnes,
principalement les enfants.
Source Agence Ecofin.