L'avenir du développement passe-t-il par les ensembles régionaux ?
Sont-ils en mesure de réussir là ou les Etats individuellement, ou même les OIU, ont échoué ? Voici les questions fondamentales de la contribution de Mme Burgorgue Larsen.
Et sa réponse est lapidaire : non.
En effet, pour celle-ci, les ensembles régionaux, quels qu'ils soient, sont « des Etats comme les autres », avec leurs intérêts.L'idée centrale de sa réflexion tient au constat selon lequel le phénomène régional est trop disparate, hétérogène, pour pouvoir être le salut du développement.
Cette hétérogénéité se retrouve tant en amont, c'est à dire dans les raisons (économiques, politiques, géopolitiques) de leur création, mais également en aval, dans les objectifs qui leur sont assignés. « La mosaïque est à son comble »
Pour le professeur Larsen, le régionalisme n'évite ni les dissensions, ni les luttes intérieurs. Ainsi, le Brésil domine le Mercosur, Cote d'Ivoire domine la CEDEAO et les Etats-Unis domine le NAFTA..
Le conséquences sur les politiques de développement s'en font ainsi ressentir et, si le régionalisme économique est un fait avéré, cela n'engendre pas pour l'instant un réel développement...
[SFPDI14]
22/10/24 à 11h20 GMT