Lundi 7 mars était un grand jour pour le transport écologique. L’avion Solar Impulse a pris son envol à Abu Dhabi pour réaliser le premier tour du monde à l’énergie solaire. L’occasion pour nous de revenir sur la mobilité de demain.

De nouvelles sources d’énergies

Nous savons à quel point les ressources naturelles dont nous disposons son limitées, notamment le pétrole qui sert de carburant à la quasi intégralité du parc automobile international. Il est devenu vital de développer un nouveau carburant pour nos voitures. C’est ce qu’a fait une entreprise allemande en développant la voiture qui roule à l’eau salée. Ce véhicule, qui devrait être commercialisé d’ici un an, dispose de deux réservoirs de 200 litres alimentant les quatre moteurs électriques situés dans chacune des roues. Ce qui pose souvent problème aux utilisateurs des véhicules électriques c’est l’autonomie des batteries qui ne leur permet pas de réaliser de long trajet. Concernant cette voiture roulant à l’eau salée, elle cumule une autonomie d’environ 600 kilomètres : un beau score qui devrait rassurer les plus sceptiques.

Le vélo est un autre moyen de transport utilisé quotidiennement par une grande partie des européens. L’idée de concevoir un vélo plus écologique est donc une opportunité à saisir et elle a été réalisée par le designer israélien Izhar Gafni qui a réalisé le vélo en carton. Ce projet n’est plus à l’état de prototype puisque les premiers modèles devront arriver sur le marché cet été. En combinant des techniques appliquées à la confection d’origami et des enduits spécifique Izhar Gafni a réussi à augmenter la résistance du carton mais aussi à le rendre imperméable. C’est une invention écologique mais aussi économique. En effet, la bicyclette composée de 90 % de carton et de 10 % de caoutchouc et de plastique recyclé sera commercialisée à moins de 20 euros.

Le retour de l’avion renifleur

L’avion est aussi concerné par cette révolution de nos moyens de transport. C’est notamment le retour du très controversé « avion renifleur ». Cette affaire avait porté atteinte au gouvernement Giscard d’Estaing qui s’était fait dupé par deux hommes prétendant avoir construit un avion équipé d’un radar si puissant qu’il pouvait repérer les nappes souterraines. Des contrats ont été signés donnant accès à l’entreprise Elf au procédé des deux hommes, finalement la supercherie a mis plusieurs années à être découverte et cela a couté près d’un milliard de francs à Elf.

Aujourd’hui l’idée a été relancée. Total a conclu un partenariat de cinq ans avec Onera, le centre français de la recherche aéronautique spatiale et de défense. Ce contrat d’un montant de 30 millions d’euros a pour but « d’adapter et développer de nouvelles technologies de télédétection aéroportée appliquée à l’exploration d’hydrocarbures ». Si un tel avion été mis au point, cela serait un véritable tournant écologique.

Voitures roulant à l’eau salée, avions renifleurs, mais aussi vélos en carton ou encore avions sans pilote, les idées ne manquent pas pour améliorer la mobilité de demain et l’adapter aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui. Les plus petits inventeurs tout comme les plus grandes multinationales ont saisi l’intérêt de développer le transport écologique. C’est le vrai défi de demain et si tout continue sur cette lancée, il devrait être relevé avec brio.