Les dirigeants des Caraïbes face aux leaders mondiaux réunis à Paris à la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, ont souligné que les caractéristiques uniques et les circonstances particulières des petits États insulaires doivent être pleinement reconnus et compris comme la pierre angulaire de la nouvelle convention attendue la semaine prochaine.
Les dirigeants ont déclaré que les voix des plus vulnérables et de ceux qui ont le moins de capacités doivent être prises en compte dans le document final.
"Si je m’exprime avec passion, cela s’explique par le fait que je représente un pays insulaire en développement qui, comme d'autres, est caractérisé par des circonstances uniques et des vulnérabilités particulières," a dit le Premier ministre Dr Kenny Anthony Saint Lucia. Il a noté que les promesses de réduction des émissions jusqu'à présent soumises, indiquent que la planète se réchauffera de 2,7 degrés Celsius d'ici la fin du siècle.
"Les effets dévastateurs du changement climatique sur nos pays sont bien connus et documentés, mais, malgré des preuves irréfutables et les données scientifiques, et ce serait une tentative alarmante de tenter de minimiser et nier nos vulnérabilités spécifiques dans le résultat de laCOP21."
Premier ministre de la Barbade Freundel Stuart a exprimé son inquiétude car les engagements soumis par les pays ne sont pas suffisants pour atteindre l'objectif mondial de 1,5 degrés Celsius qui est l'aspiration des petits États insulaires en développement...
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22/10/24 à 11h20 GMT