Ayant constaté, après des résultats préliminaires d’une étude financée par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) et menée dans 28 sites (soit 217 producteurs interviewés dans les bassins de production) entre 2013 et 2015, que les variations climatiques (pluviométrie et températures) constituent une préoccupation réelle dans les bassins de production de cacao et de café au Cameroun, l’Institut de Recherche agricole pour le Développement (IRAD), recommande:
- la nécessité de continuer la collecte des données pendant au moins deux années supplémentaires
- la nécessité de densifier l’observatoire: passer de 28 à 90 parcelles expérimentales (et comme corollaire, l’augmentation des moyens logistiques et financiers) ;
- la nécessité de valoriser de façon plus approfondie les données collectées (modélisation) par une élaboration d’un système d’information ;
- la nécessité de penser à la pérennité de l’outil après la durée du projet de l’Ob;
- la nécessité d’une formation des producteurs aux techniques agricoles appropriées ; et
- la nécessité d’un encadrement et l’apport du matériel végétal amélioré et des produits phytosanitaires au cacaoculteurs et caféiculteurs.
C’était au cours de la restitution des résultats saillants de la première phase du projet de l’Observateur de l’influence des chargements climatiques sur la productivité cacaoyère et caféière (OC4) par le Dr. Michel Ndoumbè Nkeng à Yaoundé, le 02 mars 2016.
22/10/24 à 11h20 GMT