L’agriculture, le développement rural, les infrastructures et les services sociaux de base (santé, éducation, eau, électricité, routes…). Voilà, principalement, les secteurs générateurs d’emplois et améliorant les conditions de vie des populations qui vont bénéficier des 400 milliards Fcfa du troisième et dernier Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), signé le entre le Cameroun et la France, respectivement représentés par le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) Louis-Paul Motaze et le secrétaire d’État en charge du Développement et de la francophonie André Vallini, le 30 juin 2016 à Yaoundé.
Décidé depuis 2009 par la France, le C2D a pour but de lutter contre la pauvreté ambiante. Et le Cameroun, pays de l’Afrique centrale, bénéficie de cet outil de développement durable depuis le 22 juin 2006.
«Le troisième C2D est le signe d’un partenariat intelligent et fructueux qui permet à la France de continuer à soutenir le développement du Cameroun», a reconnu André Vallini, en visite au Cameroun du 29 juin et 1er juillet 2016. Et Louis Paul Motaze de renchérir : «Ce troisième C2D va contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) en matière d’agriculture, de développement rural, d’infrastructures et d’aménagements urbains».
En rappel, le C2D provient de l’initiative pour les Pays pauvres très endettés (Ppte), lancée sur proposition de la France en 1996. En retour de l’atteinte d’un «point d’achèvement» ou d’une série d’objectifs en matière de réduction de la pauvreté et de stabilité macro-économique. C’est ainsi que les pays éligibles ont vu une part importante de leur dette extérieure effacée, y compris du Cameroun (avec l’annulation de 70% de ses créances extérieures) qui a atteint le point d’achèvement, le 28 avril 2006.
22/10/24 à 11h20 GMT