Un article intéressant vient de paraître sur les infrastructures vertes en villes.
Cet article part de l'idée que si votre communauté n'a pas été touchée par des inondations, vous ne connaissez probablement pas le concept de l'infrastructure verte en ville, alors que plusieurs villes dans le monde auraient intérêt à se pencher sur cette nouvelle réalité.
Le design d'infrastructure traditionnelle (ou «grise») prend généralement toute l'eau qui tombe sous forme de précipitations et la transporte dans un tuyau qui passe sous la route. L'eau est finalement transmise à un quelquonque endroit, et est ensuite susceptible d'être déversée dans un cours d'eau local. Plusieurs villes anciennes combinent des systèmes d'égout qui gèrent les eaux pluviales, afin de maîtriser les grandes pluies. Il en résulte des eaux usées brutes déversées dans nos lacs et nos rivières.
La conception de l'infrastructure verte fait partie d'un renouveau urbain qui vise à améliorer la qualité de vie urbaine et à renforcer la résilience climatique en tirant parti, en imitant et en renforçant les systèmes naturels pour compléter ou améliorer les systèmes traditionnels («gris»). La politique de l'infrastructure verte porte sur la gestion de l'eau, l'atténuation des inondations, l'adaptation environnementale, la protection et l'amélioration de la biodiversité, qui offrent une multitude d'avantages sociaux, comme l'amélioration de la qualité de l'air et de l'eau et un environnement urbain plus vert, plus dynamique et habitable.
Une bonne politique d'infrastructure verte se concentre sur l'utilisation d'approches novatrices pour intégrer des systèmes naturels et artificiels afin de créer des espaces qui sont à la fois dynamiques, magnifiques, fonctionnels et résistants. L'article explique que plusieurs villes dans le monde ont adopté des politiques d'infrastructure vertes, en utilisant des forêts urbaines, des zones humides artificielles et naturelles, des ravins, des cours d'eau et des zones riveraines, des champs, des prairies, des parcs, des toits verts, des jardins urbains ou simplement en plantant plus d'arbres.
Ces éléments permettent d'offrir des quartiers dont la qualité de vie est meilleure, qui sont plus beaux et qui fournissent un rempart contre les effets néfastes des changements climatiques. De plus, les projets d'infrastructures vertes (par rapport aux infrastructures grises traditionnelles) ont généralement des empreintes environnementales et carboniques réduites, et des coûts de mise en place, d'exploitation et de maintenance inférieurs. Ces projets donnent des villes qui sont beaucoup plus efficaces pour réduire les chargements d'eau grise toxique au point de décharge, par rapport aux projets traditionnels.
Pour lire l'article: Adam Caldwell, «Want Resilient Cities? Try A National Policy On Green Infrastructure», Blog, Huffpost, 21 septembre 2017:
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22/10/24 à 11h20 GMT