Les garde-côtes norvégiens ont été choqués de trouver, au début du mois, de grandes quantités de déchets plastiques sur les rives de l’île de Kiepert, une partie reculée de l’archipel de Svalbard (Spitzberg). Un ours polaire pouvait être vu à proximité alors que les membres de l’équipage de la Garde côtière nettoyaient à quelques centaines de mètres du littoral de l’île de l’archipel au nord de l’Europe continentale, à mi-chemin entre la Norvège continentale et le pôle Nord.
« Je ne savais pas que la situation était si grave. Nous aurions pu continuer pendant des semaines. » a déclaré dans un tweet l'un des membres de l'équipe de la garde côtière.
Entre 60 et 90% des déchets maritimes sont composés de différents polymères plastiques et comme nous pouvons le constater, aucun coin du monde n’est épargné. Les garde-côtes norvégiens estiment que 95% des six mètres cubes des plastiques collectés par les membres la garde côtière proviennent de l’industrie de la pêche. Il s’agit surtout de chaluts, de filets de pêche et de cordes.
Les garde-côtes norvégiens procèdent, entres autres, à des nettoyages de plages et cette fois, ils ont amené avec eux une équipe de jeunes accomplissant leur service militaire. « Il est très important que nous fassions ce travail. » ont déclaré plusieurs membres de l’équipe lors du nettoyage.
« La sensibilisation est l'un des aspects les plus importants de ces nettoyages. Ici, à plusieurs centaines de kilomètres de l’Europe continentale et des villes les plus proches, les ours blancs et les hommes baignent dans des déchets plastiques. On combine la bonne utilisation de notre temps, une nature et une faune fascinantes à l’apprentissage d’une leçon importante : ne jetez pas vos déchets dans l’océan. » a déclaré le garde-côte dans un tweet.
À l'échelle mondiale, chaque année, 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans. Les débris de plastique tuent chaque année plus d'un million d'oiseaux de mer et 100 000 mammifères marins. En 2017, l'ONU a lancé la campagne Océans Propres (Clean Seas) pour amener les pays du monde entier, la société civile et le secteur privé à lutter contre ce fléau mondial...
Communiqué de l'ONU (896 hits)
22/10/24 à 11h20 GMT