2. Nouveau paradigme environnemental (Deuxième partie)
2.1. Une approche environnementale vers un nouveau paradigme : La construction d’un paradigme moderne
« Une nouvelle vérité scientifique ne triomphe jamais en convainquant les opposants et en leur faisant voir la lumière, mais plutôt parce que ses opposants finissent par mourir, et qu’il naît une nouvelle génération à qui cette vérité est familière »
L’expression « Nouvelle vérité » est particulièrement bien choisie pour décrire l’histoire de l’humanité plus essentiellement l’histoire environnementale.
L’histoire environnementale n’est pas spécialement une thématique découverte ou développée qu’en cette époque.
Elle s’est tout d’abord constituée aux Etats-Unis, plongeant ainsi ses racines dans les années 1960.
Dans un climat fortement influencé par la « new left history » et par l’activisme politique, de jeunes historiens, Roderick Nash et Donald Worster en particulier, affirment qu’une classe d’opprimés est systématiquement oubliée : « La Terre, le Biotope ».
Il faut, disent-ils, écrire une histoire « from the bottom up », qui parte d’en-bas, de ce qui est ignoré, transgressé et n’a pas la parole.
Elle a également acquis en 1990, une audience forte de nombreux pays, bien que certains aient tardé à reconnaître la légitime de ce champ, comme ça été le cas de la France.
Les critiques ne portaient pas tant sur la pertinence des objets historiques que sur la nouveauté réelle des recherches, et sur la robustesse des méthodes et des concepts.
Et aujourd’hui, les critiques prennent de plus en plus une forte prééminence, sur la base des études, recherches, traités, pactes ainsi qu’accords.
Une nouvelle vision, de nouvelles approches environnementales se dégagent actuellement et elles sont spécialement placées au cœur du débat.
Auteur: LUAKA Sarah.
22/10/24 à 11h20 GMT