Thessalonique, Grèce 15 – 18 Octobre 2008

Les ressources en eau transfrontalières prennent de plus en plus d’importance en tant que sources d’eau douce de part le monde. Environ 80% des ressources en eau de la région méditerranéenne sont partagées entre deux pays ou plus ; en Afrique du Nord et au Moyen Orient, les eaux souterraines transfrontalières sont les principales sources d’eau douce disponibles.

Toutes les estimations disponibles convergent vers une pénurie de plus en plus importante des ressources en eau et il est prévu que d’ici 25 ans, les deux tiers de la population mondiale vivront dans des pays devant faire face à de sérieux problèmes d’eau. L’augmentation de la demande, l’inadéquation des politiques de gouvernance de l’eau, le pompage excessif et le changement climatique, aggravé par la détérioration de la qualité de l’eau par les pollutions, ont mis à la fois les ressources en eau souterraines et de surface en péril dans de nombreuses régions du monde. Les ressources en eau transfrontalières doivent également faire face à des tensions politiques, culturelles et éthiques.

La pénurie d’eau conduit à une augmentation de la compétition entre utilisateurs. Des accords de coopération, basés sur une approche multidisciplinaire prenant en compte les aspects scientifiques, sociaux, économiques et institutionnels, sont cruciaux pour développer, gérer et protéger conjointement les eaux transfrontalières, éviter les conflits, optimiser une utilisation durable des ressources et assurer la sécurité hydrique.

L’objectif du IVe Symposium International sur la gestion des eaux transfrontalières est triple :

1. S’informer des dernières innovations et des progrès récemment réalisés dans le domaine de la gestion durable des ressources en eau transfrontalières dans différentes disciplines comme les sciences de l’eau, la législation et les politiques socio-économiques.
2. Faire le point sur les principaux programmes internationaux actuels impliqués dans l’évaluation et la gestion des ressources en eau transfrontalières.
3. Promouvoir des approches interdisciplinaires pour la gestion intégrée des ressources en eau transfrontalières.

Source : UNESCO