De facto, les pays les plus fragilisés sont ceux dits pauvres singulièrement. Néanmoins explique madame Djibo, les changements « climatiques sont fortement concentrés dans les pays en développement, exposant de ce fait les foyers les plus pauvres. Entre 2000 et 2004, 98% des personnes qui ont été durement affectées par les désastres climatiques étaient ressortissants des régions sous-développées ».
Pour ce faire, la productivité agricole et la sécurité alimentaire sont de plus en plus misent en mal par les changements climatiques. Dès lors le stress hydrique et l’insécurité des approvisionnements en eau potable incombent à ces derniers. C’est ainsi que la disponibilité en eau utilisée pour l’irrigation et pour l’usage quotidien sont compromis par les effets désastreux des changements climatiques. Par ailleurs, la situation pourrait allait de mal en pis car selon les informations que nous rapporte le rapport, « d’ici 2080, 1,8 milliard de personnes supplémentaires pourraient vivre dans une région où il existera des pénuries d’eau », ce qui est très alarmant pour les futures générations.
De plus, le paludisme et la dengue pourraient se propager à un rythme inadmissible. En revanche, « le niveau de la mer pourrait augmenter rapidement en raison de la désintégration accélérée de la calotte glacière. Une augmentation de la température mondiale de 3 à 4 degré C pourrait provoquer le déplacement temporaire ou permanent de 330 millions de personnes du fait des inondations », a confié Bintou Djibo. Par conséquent, plusieurs espèces animales et végétales sont menacées de disparaître greffées à cela, les risques sanitaires, surtout dans les pays pauvres, sont immenses : « Les grandes maladies mortelles telles que le paludisme et la dengue pourraient se répandre à un rythme incroyable ».
L’heure est donc à l’action, car l’humanité doit comprendre l’urgence de protéger les populations les plus exposées aux nombres desquelles, les pauvres et les générations futures. Pour des raisons d’éthique, d’équité mais surtout pour le respect des droits de l’homme, il faut prendre toutes les garanties pour empêcher les changements climatiques. En réponse à cela le Rapport propose des stratégies
D’où la nécessité, d’agir dans les délais les plus brefs pour préserver les populations vulnérables, parmi lesquelles les pauvres et les générations futures. Car a conclu Bintou Djibo, tout en se référant au Rapport « nos actions concernant climatique auront des répercussions qui dureront tout un siècle, voire plus. Car les changements climatiques sont scientifiquement indéniables…»
PNUD Gabon (915 hits)
A consulter l'article de Afrik.com (2716 hits)
15/10/24 à 07h39 GMT